Sortie « Mycologie et chênes verts, du côté de Santenay (21)
Il n’est pas rare d’entendre dire d’un mycologue qu’une belle récolte inattendue suffit à rembourser le déplacement...
Organiser une sortie mycologique en plein mois de juin pouvait présumer d’une modeste récolte. C’est pourquoi il avait été choisi de proposer aux membres de la SSNB d’aller visiter ce que doit être la plus belle station de chênes verts (Quercus ilex) du département de la Côte-d’Or à Santenay. Cette essence peut entraîner avec elle un cortège de champignons inféodés dont nous espérions trouver un ou plusieurs représentants. Dans le cas contraire, découvrir ces arbres méridionaux serait de nature à contenter tous les participants.
Revenons au contexte de cette sortie... En ce 13 juin 2020, la France est déconfinée depuis peu, le Covid-19 est toujours présent, les sorties publiques sont à nouveau autorisées, mais sous conditions, c’est la moindre des choses. Nous n’étions que 10 au final, nombre exact maximal autorisé, parfait !
Sous la conduite de Jean-Claude Verpeau (SMCO) et Alain Gardiennet (SMI), deux sites ont été visités :
: • Un premier jouxtant le village de Santenay, vers le château (GPS Site 1 : 46°55.409 - 4°42.085) Cette station est composée de plusieurs dizaines de chênes verts allant de vieux exemplaires au-dessus d’une parcelle de vignes, à des petits chênes très récents témoignant respectivement de son ancienneté et de son dynamisme. Pour s’y rendre nous nous sommes garés au bout de la rue de la Bussière, vers une propriété privée qui abrite deux énormes chênes verts, probablement présents depuis très longtemps.
• Un second plus au nord dans la friche calcaire (GPS Site 2: 46°55.403 – 4°42.090), au sein de chênes pubescents, cerisiers de Sainte-Lucie, alisiers blancs, genévriers et autres commensaux de cet habitat classique sur la côte.
Une vingtaine d’exemplaires de taille petite à moyenne forment cette station, témoignant d’une installation spontanée relativement récente (19 étaient observés en 2015 / information non publiée, A. Gardiennet). Notons également entre les deux sites la présence d’un exemplaire de belle taille isolé en dessous d’une parcelle de vignes.
Voici les résultats de nos prospections :
Site n°1 :
Etaient présents sur les branchettes mortes des gros chênes verts des champignons corticiés ou gélatineux, assez classiques, citons :
Vuilleminia comedens, Myxarium nucleatum, Exidia truncata, Exidia repanda, Exidiopsis effusa, Peniophora quercina, Peniophora aurantiaca, Stereum quercinum.
A cette liste, rajoutons la présence d’un pyrénomycète rarissime : Valsaria lopadostomoides. Espèce créée en 2012 à partir d’une récolte grecque de Corfou, aucune autre récolte au monde n’était jusque là connue. Il s’agit donc d’une découverte majeure. Ce champignon est peu spectaculaire, car petit, immergé dans le bois mort, mais sa microscopie est plus attirante. (Détermination, A. Gardiennet) :
Jean-Claude Verpeau traquait quant à lui le champignon lamellé. C’est en fouillant, tel un sanglier à la recherche de glands dans la litière de feuilles, qu’il put en découvrir un, certes ne mesurant seulement quelques millimètres : Mycena quercus-ilicis, qui comme son nom l’indique ne vient que sur les feuilles de chênes verts. Première observation en Côte-d’Or également, et de deux !
A cette belle liste de champignons « querci-ilicicoles », rajoutons des observations de champignons croissants sur branchettes de buis présents vers les gros chênes :
Rhytidhysteron hysterinum, Unguiculariopsis ravenelii subsp. hamata (associé au précédent), Massarina cf corticola, Peniophora proxima.
Site n°2 :
Les chênes verts dans cette friche étant plus jeunes, rien ne fût noté sur ou sous ceux-ci. Notre attention s’est donc portée sur la pelouse calcaire. Ce milieu, Xerobromion erecti, est réputé à la fin de l’automne. La présence de Tulostoma brumale de l’hiver précédent n’est donc pas illogique en cette fin de printemps.
La belle surprise du jour (la troisième en fait), est venue de Claude Lerat qui nous signala un petit marasme aux airs du fameux mousseron (Marasmius oreades, automnal), mais des caractères l’en distingue rapidement.
Verdict de la détermination par Jean-Claude Verpeau : Marasmius caespitum. Première observation en Côte-d’Or, et de trois !
Dans la pelouse, à noter aussi la présence de Agrocybe pediades var. bispora (= la forme bisporique de A. semiorbicularis) Les mycologues étaient donc comblés, cette sortie pourra d’ores-et-déjà prendre place dans la liste des sorties historiques locales. Quand on sait que environ 6000 champignons ont déjà été recensés dans le département, en rentrer 3 nouveaux n’est pas rien. Mais soyons francs, les 2 mycologues sont repartis comblés, mais les 8 autres participants non mycologues ont dû surtout retenir l’agréable journée de juin passée dans ce lieu magnifique qu’est la côte vers Santenay, terminée vers l’église du hameau de Saint-Jean. La nature nous a offert de belles rencontres naturalistes en tous genres. Souhaitons ne pas avoir trop dérangé la Zygène turquoise (Adscita sp. probablement statices)
ou encore ce couple de timarques (Timarcha tenebricosa, la chrysomèle noire, encore appelée crache-sang!)
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Cladonia subulata |
Cladonia macilenta chemo macilenta |
Cladonia floerkana var. floerkana |
Psilolechia lurida |
Peltigera canina |
Peltigera rufescens |
Scytinium magnussonii |
Scytinium palmatum |
Scytinium pulvinatum |
Enchylium tenax |
Pronectria erythrinella sur Peltigera canina |
Pseudorobillarda peltigerae sur Peltigera rufescens |
Agaricus silvaticus |
Arrhenia spathulata |
Clitocybe geotropa |
Coprinus comatus |
Daedalea quercina |
Dialonectria diatrypicola |
Diatrype bullata |
Galerina sp. |
Galerina vittiformis |
Hymenochaete rubiginosa |
Lepista densifolia |
Merismodes anomala |
Omphalina pyxidata |
Rickenella fibula |
Sordaria fimicola |
Stilbella fimetaria |
Omphalina pyxidata |
Site extraordinaire réputé pour ses falaises d’escalade, il s’agit aussi un des plus beaux spots à lichens de notre département.
Lasallia pustulata |
Caloplaca crenularia |
Caloplaca crenularia |
Cladonia fimbriata |
Cladonia furcata subsp. subrangiformis |
Cladonia gracilis |
Cladonia ramulosa f. scyphifera |
Cladonia squamosa var. squamosa |
Cladonia subulata |
Diploschistes scruposus |
Evernia prunastri |
Flavoparmelia caperata |
Lasallia pustulata |
Lepraria membranacea |
Parmelia saxatilis |
Physcia aipolia |
Porpidia cinereoatra |
Psilolechia lurida |
Rhizocarpon geographicum |
Umbilicaria grisea |
Xanthomarmelia pulla subsp. pulla |
Xanthoparmelia protomatrae |
Marchandiomyces corallinus sur Physcia aipolia |
Didymocyrtis foliaceiphila sur Parmelia saxatilis |
Lichenothelia rugosa sur Diploschistes scruposus |
Roselliniella cladoniae sur Cladonia ramulosa |
Unguiculariopsis lettaui sur Evernia prunastri |
Anthracobia nitida |
Clitocybe subspadicea |
Galerina marginata |
Helminthosporium genistae |
Lepista densifolia |
Lepista nuda |
Lepista sordida |
Leucoagaricus leucothites |
Stereum hirsutum |
Tremella aurantia |
Sortie "Entre Marais et Coquille"
Animation :
Cécile Frelin, Claire Schimtz
Fruit Vincetoxicum hirundinaria |
Swertia perennis |
Gentiana pneumonanthe |
Le cirque de la Coquille |
SSNB 22 juin 2019
Sortie Géologique dans le Jura
Animation :
Abies alba
Anthyllis vulneraria
Aquilegia vulgaris
Brachypodium sylvaticum
Cardamine heptaphylla
Carex pendula
Carex sylvatica
Cerastium brachypetalum
Dactylis glomerata
Dactylorhiza fuchsii
Daucus carota
Euphorbia dulcis
Fragaria vesca
Geranium columbinum
Geranium robertianum
Geum urbanum
Helianthemum nummularium
Heracleum sphondylium
Hieracium gr murorum
Hypericum hirsutum
Hypericum perforatum
Laserpitium latifolium
Ligustrum vulgare
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Loncomelos pyrenaicum
Lis martagon
Medicago lupullina
Melittis melissophyllum
Mercurialis perennis
Moehringia muscosa
Phyteuma spicata
Platanthera bifolia
Polygonatum verticillatum
Potentilla reptans
Prenanthes purpurea
Prunella vulgaris
Pteridium aquilinum
Rosa gr canina
Stachys sylvatica
Thymus sp
Trifolium montanum
Trifolium pratense
Trifolium rubens
Valeriana officinalis
Vicia sativa
Vincetoxicum hirundinaria
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Arenaria serpyllifolia
Aruncus dioicus
Asperula cynanchica
Chaerophyllum aureum
Cirsium tuberosum
Cynosurus cristatus
Digitalis grandiflora
Filipendula ulmaria
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Genista tinctoria
Inula sp
Leucanthemum vulgare
Libanotis pyrenaicum
Melica ciliata
Phyteuma orbicularis
Rhinanthus alopecurus
Vincetoxicum hirundinaria
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Allium sphaerocephalon
Asplenium fontanum
Asplenium ruta-muraria
Asplenium scolopendrium
Asplenium trichomanes
Berberis vulgaris
Crataegus monogyna
Euphorbia cyparissias
Festuca sp
Gymnadenia conopsea
Geranium robertianum
Globularia bisnagarica
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Fraxinus excelsior
Homalothecium lutescens
Lapsana
communis
Ligustrum vulgare
Lotus corniculatus
Moehringia muscosa
Potentilla erecta
Rhamnus alpina
Sedum album
Sorbus aria
Thymus sp
Vincetoxicum hirundinaria
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SSNB 11 juin 2019
Animateur : Bernard Frochot
Participants : 10
CR. : Paule Lavoignat
Levés tôt, pour être sur le
terrain à 7 h !, et assez rapidement sous la pluie, nous avons tout de même
vu et / ou entendu 27 Espèces dont 8 Oiseaux d’eau (sur les 12
possibles)…
Ces sablières accolées, dont les
plus anciennes datent des années 50, couvrent 80 ha et sont remplies par la nappe
phréatique mise à nu. Des propriétaires privés ou la Fédération de Pêche
21, gèrent ces plans d’eau.
Les anciens bassins sont peu
profonds avec des hauts fonds, des îlots, permettant à la végétation de
s’installer : roselière à Phragmites, Massettes à larges feuilles
...Joncs des tonneliers...plus au large : Nénuphars, Potamots, algues
characées ...donc beaucoup de nourriture et d’abris.
Des arbres
coupés sur les rives et laissés dans l’eau, servent de lieux de ponte puis de
cachette pour les alevins,
Les rives sont boisées
avec une dominante de Saules parfois très hauts et âgés, Bourdaine, Cornouiller
sanguin...Entre les bassins : des petits bois non exploités avec
Peupliers, Frênes…constituant un milieu riche pour certains oiseaux.
Dans ces eaux de nappe
phréatique, la densité de poissons est faible donc c’est financièrement peu
rentable. On pêche : perches, brochets, sandres, black-bass, carpes
communes .
Rousserolle
effarvatte - Acrocephalus scirpaceus
Fauvette aquatique
|
se contente d’une petit espace de roseaux,taille d’une
fauvette,chante souvent en haut d’un roseau,se nourrit de tout ce qui vole, nid accroché et tissé
entre les tiges de roseau
syllabes brèves grattées ou sifflées, aiguës, en une suite prolongée
|
Rousserolle turdoïde
- Acrocephalus arundinaceus
Rossignol des
rivières
|
comme la précédente, on la trouve dès qu’il y a des Phragmites, on
repère les allées et venues des parents - taille d’une grive, chante plus
fort et plus râpeux (crac crac)
plus rare que l’effarvatte
|
Héron blongios - Ixobrychus
minutus
Butor blangios
|
le plus petit héron européen ,rare,le
mâle est très coloré : noir, blanc, ocre -jaune nous l’avons vu envol,
niche dans la roselière, se nourrit de petits poissons chant :
« aboiement lointain » peu sonore,sourd, répété
|
Canards Colvert - Anas
platyrhynchos
|
|
Nette rousse - Netta
rufina
|
rare - un couple près de l’îlot +2 mâles et une femelle ce sont des canards plongeurs,
herbivores, de grande taille, nichent au sol – présent en 1920, il disparaît
et nous est revenu grâce aux sablières
l’hiver, il migre un peu
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Cygne tuberculé - Cygnus
olor
|
un couple encadrant fermement 6 petits (4 blancs+2 gris), le mâle a
une caroncule à la naissance du bec
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Foulque macroule - Fulica
atra
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3 individus -le cri : « kick »fort
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Sternes pierregarin
- Sterna hirundo
Hirondelle de mer
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elles sont de passage, nichent habituellement sur les îlots de graviers
en bord de Loire, vol rapide et gracieux, nous avons vu un plongeon ce sont des oiseaux hyper-légers,
au plumage blanc et cendré, aux longues ailes
|
Coucou gris - Cuculus
canorus
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plusieurs individus dans le secteur, « attirés » par les
Rousserolles - la femelle attend que le nid de la rousserolle soit achevé et
pond ses œufs de petite taille, ce qui facilite leur adoption ku – koo qui porte loin
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Grive musicienne - Turdus
philomelos
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répéte 2 ou 3 fois le même motif court
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Mésange à tête noire
- Poecile atricepillus
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chant qui se termine par un flûté
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Mésange bleue ?
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Pouillot véloce -
Phylloscopus collybita
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tchif - tchaf avec 1/2 ton entre les deux
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Etourneau ?
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en vol
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Grimpereau des
jardins - Certhia brachydactyla
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chant sonore, clair « ti,tit,j’suis ici »
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Buse
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en vol
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Corneilles
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Sittelle
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Pigeon ramier - Columba
palumbus
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5 syllabes
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Pinson des arbres - Fringilla
coelebs
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en nombre, chante en haut des arbres toujours pareil à une note près
pour un individu et tous ceux de la même région nous l’avons vu se nourrir à terre
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Rossignol - Luscinia
megarhynchos
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répertoire varié, phrases flûtées, mélodiques et répétées aime les terres riches, humides, les
buissons, les haies
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Tourterelle des bois
- Streptopelia turtur
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roucoulement doux « crou-rrr » répété
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Merle noir - Turdus
merula
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longue phrase mélodieuse à notes flûtées ou sifflées, sonores, rythme
assez lent,très varié
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Hirondelles
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Fauvette à tête
noire - Sylvia atricapilla
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chant clair, flûté, parfois disgracieux au début, plus aigu et plus
rapide que le Merle
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Loriot d’Europe - Oriolus
oriolus
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très difficile à voir,chante tout en haut des grands arbres
(peupliers au bord de l’eau) un « lûolio » très sonore
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Chardonneret - Carduelis
carduelis
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deux individus vol
sautillant
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Sortie "Marais de la Rosière à Mirebeau-sur-Bèze"
Chrysalide de Nacré aux reflets dorés
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Crachat de cicadelle écumeuse
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Mue d’araignée et Ephémère
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Obier |
Cerisier à grappes |
Myocastor myocastor |
De le la géologie autour de Tournus et de son implantation dans l’église St Philibert à la Réserve naturelle nationale de La Truchère.
Oui, je suis bien revenu ! et pour changer un peu, je vous montre une cyanobactérie (Stigonema) qui recouvrait les cladonies au sol sur le sable de la Réserve
SSNB 27 Avril 2019
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Sortie SSNB du 09/ 03/ 2019
Mont Afrique (Corcelles-les-Monts)
Nous avons été finalement épargnés par la pluie et la magie bucolique du site a pu opérer. En magicien en chef, un soleil généreux nous a accompagnés au point que nous avons fini en T-shirt au niveau des falaises de la Combe Ambin.
Crinipellis scabella
Dacrymyces minor
Gymnopus dryophilus
Illosporiopsis christiansenii
Lichenoconium erodens sur Squamarina gypsacea
Lopharia spadicea
Lycoperdon dermoxanthum
Mycena filopes
Mycena olivaceomarginata
Peniophora junipericola
Rhytidhysteron hysterinum sur rameaux morts de buis
Saccobolus minimus sur crotte de mouton
Schizothecium conicum sur crotte de mouton
Stereum hirsutum
Thecotheus pelletieri sur crotte de mouton
Caloplaca ochracea
Cladonia foliacea subsp. enviviifolia
Cladonia rangiformis var. pungens
Cladonia pocillum
Cladonia chlorophae
Enchylium tenax
Evernia prunastri
Flavoparmelia caperata
Hypogymnia physodes
Lecidea hypnorum
Lobothallia radiosa
Parmelia sulcata
Porpidinia tumidula
Psora testacea (photo ci-dessous)
Romjularia lurida
Squamarina gypsacea
Squamarina cartilaginea
Synalissa ramulosa
Verrucaria nigrescens
CONFERENCES D'OCTOBRE (SSNB-GNUB) :
Christian DUMAS
« Les plantes communiquent elles ?»
La conférence de Christian Dumas a été un deuxième succès.
Christian DUMAS est professeur émérite à l' Ecole Normale Supérieure de Lyon
et Membre de l’Institut de France (Académie des sciences)
Marc-André SELOSSE .
L'amphithéâtre Ampère (Campus Sciences Gabriel) était trop petit. Le succès fût tel que l'amphithéâtre Pasteur s'est retrouvé rempli ! Le public est parti comblé et bien informé. De source sûre, certains ont arrêté de se laver ... 😍
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ENSEIGNEMENT D’INITIATION A LA BOTANIQUE
session 2018-2019
C'est parti !
Les participants aux cours ont dû prendre une adhésion à la SSNB pour l ‘année scolaire (Soit 10 euros ; 30 euros avec la revue scientifique « Bourgogne-Franche-Comté Nature »)
Belladonne : Atropa belladona L. Crédit photo : Cécile Frelin |
Sabot de Vénus : Cypripedium calceolus L. Crédit photo : Cécile Frelin |
Damier du frêne : Euphydryas maturna L. Crédit photo : Philippe Porret |
24 Juin 2018 / Sortie SSNB-SSNH Besançon Vignoble du Jura
Participants motivés et actifs
dans le suivi de la journée (9 Bourguignons et 4 Bisontins) le nombre des
personnes était volontairement limité pour les personnes de la SHND qui avaient
déjà suivi les explications de notre collègue Michel Campy.
Programme :
Le matin , après un arrêt en
bordure de route sur un dénivelé permettant une bonne vision sur les vignes du
secteur Arbois Montigny-les Arsures ;
Michel Campy nous précise que le vignoble
est positionné en pied de montagne( 400 m d’altitude en moyenne ). C’est une
zone de rupture géologique avec de nombreuses fractures et sources. Ce que nous
voyons aujourd’hui est une portion du vignoble dans laquelle des plants de
vigne ont été sélectionnés pour produire des vins de qualité. Antérieurement
,au 19ème siècle et avant on plantait de la vigne un peu partout et c’était en
partie lié à une demande économique(Bresse, Région de Pontarlier etc ).La vigne
a ensuite régressé fortement à la suite des guerres et du manque de main
d’oeuvre ; en plus le Phylloxera a décimé des milliers d’hectares de vigne.
Positionnement du vignoble
actuel :
Nous sommes donc en rebord du
plateau Jurassien en présence d’un substratum calcaire recouvert le plus
souvent de forêts. Plus à l’ouest ( Bersaillin ,plaine de Bresse) se trouve la
zone correspondant au fossé d’effondrement ,puis plus loin encore les collines
du vignoble Bourguignon ;Sur la zone d’éboulis on trouve les hectares de vigne
et plus à l’ouest sur 6 à 8 km l’espace collinéen présentant des « reliefs «
apparents comme celui d’Arlay.
Pour comprendre comment les
différentes couches stratigraphiques se sont positionnées , il faut se »
pencher » sur l’analyse des forages profonds (environ 50) réalisés dans les
années 50 qui ont montré la présence de veines de charbon(épaisseur maximum 2m)
et au dessus des couches de terrains jurassiques (200 millions d’années environ
) surmontées par les terrains du fossé Bressan ( 30 millions d’années)
On
en a déduit que c’est une masse de 400 mètres d’épaisseur qui a glissé sur les
gypses et marnes situées en dessous et ceci sous l’influence de la poussée
alpine. Donc la bordure du Jura a chevauché la Bresse à la suite de ces forces
tectoniques énormes l’examen des coupes schématiques permet de comprendre la
genèse de toutes ces formations. Vers 250 millions d’années il s’est passé une
sédimentation importante qui se prolongera pendant près de 130 millions
d’années. Ce socle sédimentaire s’est enfoncé peu à peu sous le poids des
sédiments dont la formation dépendait des conditions rencontrées au niveau de
la mer .L’essentiel des dépôts se met en place entre -180 et -135 millions
d’années (jurassique).
La 2ème période
consiste en une surélévation accompagnée d’une grande période d’érosion La 3ème période est
caractérisée par l’effondrement de la Bresse laquelle se comble peu à peu par
les alluvions des rivières et ruisseaux. La 4ème période dite de chevauchement
est provoquée par la poussée alpine ( entre -10 et -5 millions d’années) la
5ème période est caractérisée par une érosion importante.
Positionnement du vignoble
jurassien :
Suite aux mouvements de
l’écorce terrestre , la vigne occupe donc les terrains en bordure du Plateau ;
ce sont pour l’essentiel des marnes grises feuilletées(formations du Lias ) sur
lesquelles on trouve les plants de Savagnin .D’autres terrains (marnes du
Trias) sont cultivés avec des plants de Poulsard . Quant aux argiles à chailles
et aux zones d’éboulis elles sont Le lieu de prédilection du Trousseau
Pause dégustation chez Pierre
Overnoy Vigneron à Pupillin
Pierre Overnoy et Michel Campy
Vers midi nous avons eu la
chance et l’honneur d’être accueillis par Pierre dans un endroit paradisiaque(
selon nous)Une dégustation de Poulsard de 2015 puis de 1992 a permis de
comparer les arômes et le goût de ces deux années et en même temps de poser des
questions relatives à la culture de la vigne sans traitement chimique majeur.
Pierre étant passionné nous avons profité de son savoir sur la fermentation du
raisin et le suivi du vin au fur et à mesure de la maturation du vin. Nous
avons aussi apprécié le vin jaune et sa lente maturation sous un voile de
levures . deux bouteilles d’âge différent nous ont « régalé »les papilles et là
encore les questions posées nous ont permis de nous informer sur le vin et les
manières de le conserver sans sulfites . Bref des moments inoubliables suivis
par notre pique-nique sur la pelouse de la propriété .
L’après-midi
un déplacement sur Château-Chalon nous a fait découvrir un secteur touristique
original de part sa position géographique et la qualité de son vin jaune qui
vieilli dans des fûts en chêne pendant 6ans et3mois minimum . Au cours de cette
longue conservation le volume du liquide a diminué d’environ 1/3 .Le voile
bactérien situé à la surface du vin permet des échanges complexes avec le
liquide et le résultat final est ce vin de Château Chalon au bouquet et à la
saveur si caractéristiques.
La visite de la Maison de la
Haute-Seille et le film présenté résume fort bien les différentes étapes qui se
succèdent au cours des mois :taille en hiver ,puis suivi attentif durant l’été
et vendanges de l’automne avec contrôle obligatoire de la teneur en sucres
(certaines années la mention Château –Chalon n’est pas attribuée ) La
dégustation qui a suivi a permis d’apprécier un vin qui se conserve durant de
longues années dans des caves appropriées ;pour compléter la dégustation un vin
de paille élaboré a partir de raisins qui ont perdu une partie de leur eau (
les grappes sont suspendues dans un local aéré, ou mises dans des clayettes en
bois ) C’est un vin commercialisé dans de petites bouteilles de 37,5 cl . La
journée s’est terminée par une vue du vignoble situé en contre bas ;Certains
terrains sont en phase de plantation . Par ailleurs une vigne conservatoire a
été aménagée pour montrer au public les anciens plants cultivés dans le Jura
(il en existe une cinquantaine) . Actuellement 5 cépages sont répertoriés pour
tout le massif Jurassien ,dont ceux cités antérieurement . C’est une
participation active à l’importance de la biodiversité dans les
agroécosystèmes.
Le retour s’est effectué vers
18 h après une journée bien remplie
Le
secrétaire de séance Robert Guyétant
________________________________________Michel Campy nous précise que le vignoble est positionné en pied de montagne( 400 m d’altitude en moyenne ). C’est une zone de rupture géologique avec de nombreuses fractures et sources. Ce que nous voyons aujourd’hui est une portion du vignoble dans laquelle des plants de vigne ont été sélectionnés pour produire des vins de qualité. Antérieurement ,au 19ème siècle et avant on plantait de la vigne un peu partout et c’était en partie lié à une demande économique(Bresse, Région de Pontarlier etc ).La vigne a ensuite régressé fortement à la suite des guerres et du manque de main d’oeuvre ; en plus le Phylloxera a décimé des milliers d’hectares de vigne.
19 mai 2018 / Sortie botanique à Chambolle Musigny au-dessus de la Combe
d’Orveaux
25 personnes dont des participants du cours de botanique 2018 sont accueillis sur une pelouse typique de la Côte dijonnaise qui est à protéger du fait de sa flore particulière.
Anthericum liliago (Crédit photo : Cécile Frelin) |
Ophrys fuciflora (Crédit photo: Cécile Frelin) |
Laserpitium gallicum (Crédit photo : Cécile Frelin) |
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