Sortie botanique du 18 mai 2024
sur le site "Les Damodes "vers Nuits Saint Georges
Cliquer sur ce lien pour obtenir la liste des espèces présentes
Ophrys fuciflora |
Orchis purpurea |
¨Platanthera bifolia |
Saponaria ocymoides |
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Ophrys fuciflora |
Orchis purpurea |
¨Platanthera bifolia |
Saponaria ocymoides |
Découverte de la flore printanière au parc de la Fontaines aux fées (Talant), 17 participants.
Le compte rendu avec la liste des espèces en suivant ce lien.
Bec de Grue, Erodium cicutarium, sur pelouses très sèches |
Fumeterre officinal, Fumaria officinalis |
Le compte-rendu de la sortie, en commun avec la SMI et la SMCO, est disponible sur le site de la SMI : Suivre ce lien : https://societe-smi.blogspot.com/2024/04/champignon-des-brulis-acte-1.html
Le 9 mars 2024 a eu lieu la sortie au Musée des Confluences organisée par Cécile G. et Geneviève C.D. ! Après un RDV sur place vers 11h30 le temps de rejoindre les lieux en train, nous avons partagé un moment convivial en déjeunant au dernier étage du musée dans l'espace dédié (superbe vue sur les Alpes et le Mont Blanc) avant de profiter d'une visite libre avant la visite guidée réservée par la SSNB.
Malheureusement, nous n'avons pas eu assez de temps pour consacrer aux expositions temporaires toutes l'attention qu'elles méritent ! Actuellement : En forêt avec Vincent Munier, exposition temporaire (jusqu'au 27-04-25) mettant en valeur le travail du célèbre photographe, et À nos amours, une exposition étonnante faisant se rencontrer ethnographie, psychologie, sciences sociales, zoologie, questions de société... Pour explorer la question de l'amour (construction des relations filiales, du rapport amoureux...).
A 15h, nous avons pu profiter d'une visite d'une des quatre grandes salles d'expositions permanentes animée par une médiatrice scientifique du Musée. Dans une salle de collections zoologiques et archéologiques, à la croisée de l’ethnographie, de la zoologie et de l'archéologie (ce qui est l'esprit central du Musée des Confluences), nous avons redécouvert avec notre guide la difficulté à classer le vivant, à comprendre les liens entre les espèces... Qu'est-ce qui caractérise le vivant ? Peut-on se fier aux apparences pour identifier des liens entre les espèces ? Quel rapport avaient nos ancêtres aux autres espèces, quelles étaient leurs représentations du monde et comment situaient-ils l'humain dans le réseau des espèces ? Et à présent, qu'en dit la science à la lumière des études génétiques ?
Nous avons savouré les belles collections zoologiques (oiseaux, mammifères, insectes, coquillages) qui illustraient ces questionnements, et c'est après cette très belle visite que notre petit groupe s'est dispersé, satisfait de sa journée !
Par Patrice Lacroix, Ornithologue LPO.
Ce samedi, a eu lieu une sortie ornithologique à la découverte des nombreux oiseaux hivernants faisant halte au Lac Kir (rallidés, anatidés...), animée par Patrice Lacroix.Par Rémi LANDOIS, Université de Bourgogne.
Rémi LANDOIS, géo-archéologue, post-doctorant à l'université de Bourgogne, nous a présenté dans une belle conférence le résultat de ses travaux sur l'historique de la forêt du Val-Suzon, aujourd'hui partiellement classée Réserve Naturelle Régionale et bien connue des dijonnais.
Contrairement à l'idée intuitive d'une forêt globalement ancienne, avec une pression de déforestation qui s'accentuerait avec le temps, M. Landois nous a démontré que la surface minimale de forêt sur la zone avait été atteinte durant la période de la Révolution Française : ainsi, la surface de forêt a beaucoup évolué (et augmenté) durant les derniers siècles.
Un village médiéval et son église occupaient le plateau de Goa jusqu'à son abandon, antérieur au XIIIe siècle. Sur le plateau voisin, le plateau de Jossem, on relève des traces d'occupation antique. Les populations qui occupaient ces espaces exploitaient les ressources sylvicoles, minérales (carrières à chaux) et animales. Du XIVe siècle à la période moderne, on emmène en forêt bovins, bétail...
Par ailleurs, on relève sur le site de nombreuses traces de charbonnières, ces structures en meules ayant permis la combustion partielle du charbon de bois et laissant au sol de façon durable une légère dépression et de nombreux résidus de charbon, d'où une coloration noire. Ainsi, pas moins de 5650 charbonnières ont été relevées sur le site, sur les replats de fond de combe et sur les plateaux, grâce à la technique du LIDAR : un scanner parcourant la surface des sites archéologiques à l'aide d'un rayon laser afin d'obtenir un rendu précis des reliefs sous la végétation. Il y avait donc une forte activité charbonnière sur le site par le passé ! Cela a permis, par l'étude des résidus de charbon, de déterminer les essences d’arbres exploitées... Parmi lesquelles une proportion importante de genévrier, plutôt associé à des milieux ouverts : cela pose de nouvelles questions ! A-t-on eu des charbonnières dans des milieux ouverts ? La forêt d'aujourd'hui ressemble-t-elle à la forêt du passé ?
Merci à Rémi Landois pour sa belle conférence !